Ainsi, toutes les récessions parodontales ne pourront pas bénéficier d’une greffe de gencive avec recouvrement de la racine, et une évaluation méticuleuse des possibilités de traitement devra au préalable être réalisée. Pour de plus amples informations sur la récession parodontale, sur ses causes et sur les 4 tissus qui constituent le parodonte, consulter la rubrique récession parodontale.
La création ou l’augmentation de tissu kératinisé est souvent l’objectif premier d’une greffe de gencive. Le tissu kératinisé est une caractéristique de la couche superficielle de la gencive, qui la rend plus résistante. Un exemple de peau particulièrement kératinisée est la plante du pied (pour une description plus précise du tissu kératinisé consulter la rubrique récession parodontale). Lorsque ce tissu fait défaut, pour des raisons génétiques (gencive fine) ou acquises (traumatisme par exemple), la gencive est beaucoup plus fragile et instable. Or le tissu du palais est très kératinisé, et le fait de le greffer sur un site qui ne l’est pas le rendra beaucoup plus résistant. En d’autres termes, la greffe de gencive a pour vocation de renforcer une gencive fragile, et la rendre ainsi plus stable à long terme. Les deux objectifs, recouvrement radiculaire et augmentation de tissu kératinisé peuvent être recherchés grâce à la même greffe. (G.Chevalier, H. Kruk, X. Bensaid, S. Cherkaoui, M. Danan. L’augmentation de tissu kératinisé en 10 questions. L’Information Dentaire 19 décembre 2017. Pages 22-31)
Le deuxième temps chirurgical implantaire est le moment idéal pour greffer une gencive résistante autour de l’implant, et ainsi limiter les risques de péri-implantite. Pour plus d’informations consulter les rubriques chirurgie implantaire et péri-implantite.